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Projet GR20, ma traversée de la Corse

Le GR20 c'est quoi ?

Créé en 1972, le sentier de grande randonnée N°20 (GR20) traverse la Corse du Nord au sud (sens traditionnel) en passant par la chaîne montagneuse et ses nombreuses arrêtes dorsales dans le parc naturel régional de Corse. Le parcours s'étend sur environ 180km pour une moyenne de 12 500 d+ et d-, altitude mini 250m pour 2700m au plus haut. Il y a 16 étapes de Calenzana à Conca, la partie Nord et Sud est coupé en deux à Vizzavona, ville accessible en train pour ceux qui veulent se tester sur une partie seulement. Souvent qualifié de chemin le plus difficile d'Europe, il est exigent et technique, encore plus en cas d'intempérie (vent, orage, pluie) les sentiers sont vraiment accidentés et pas mal de sections vertigineuses sont extrement dangereuse. Un minimum de qualités sportives et de préparation sont requis sous peine d'aller tous droit vers l'abandon voir pire. Le parcours se trouve facilement sur le net, elle est signalée sur le terrain par des traces blanche et rouge assez bien réparties, il faut quand même un minimum de concentration pour ne pas se perdre ou comme moi avoir un excellent binôme ayant le sens de l'orientation ;), des variantes existent (traces jaunes) pour les débutants ou personnes ayant le vertiges afin d'éviter les passages très difficiles mais vous risquez de ne pas voir ce qu'il y a de plus beau. Vous pouvez le faire en version autonome en emportant tout le nécessaire (alimentations, tente, etc..) ou en version allégée en profitant des refuges et bergeries que vous croiserez pour manger et dormir, oui pour protéger le territoire il est interdit de bivouacer où bon vous semble ! Le sentier se fait généralement l'été, de mai à octobre pour les prévisions clémentes mais les refuges sont libre d'accès toute l'année sans services.


Notre projet

Avec toutes les courses annulées et donc de semaines de vacances libérées, un objectif important en octobre (diagonale des fous, annulée le jours de la fin du GR20...), bloqué à Paris depuis mars j'avais besoin de passer du temps en montagne, autant pour le physique que pour la tête. Mon pote Didi avais très envie de découvrir la Corse, François D'Haene et son extraordinaire record en 2016 nous avaient beaucoup inspiré, on s'est dit que c'était le bon moment pour le faire et que l'occasion ne se représenterais peut être pas, banco on se lance dans la préparation du projet de la traversée de la Corse. Après de nombreuses analyses du parcours on part sur un challenge sur 5 jours, on voulais allier le côté performance à la découvert de la grande randonnée. La plupart des marcheurs mettent 16 jours ou 8 jours pour ceux capable de doublé les étapes, nous se sera plutôt re la rando-course.

On s'est donc crée un plan de route précis avec réservations de bivouac dans certains refuges pour éviter de porter une tente, et malgré notre organisation assez pointue (parcours, alimentation, matériels) et notre pseudo niveau en ultratrail, rien ne s'est passé comme prévu !

L'aventure


Dimanche après-midi

13h Tout fraichement arrivée à Calvi, une gentille mamie voisine pendant le vol nous dépose à Calenzana ville de départ du GR20, une chance qui nous permet de gagner un temps précieux. 13h30, on y est, c'est parti pour 180km 12500m de dénivelé positif comme négatif ! L'excitation, la soif de découverte, qu'est ce qui nous attend ?

Début d'étape avec une ascension progressive et roulante sous un bon cagnard, en traversant le maquis et forêt de pins avec beaucoup d'arbres calcinés, 1ere ascension moyenne de mise en bain qui nous permet de découvrir ce que c'est de grimper avec un sac de 10km sur le dos et sans bâtons...On a optimisé nos sacs mais avec le minimum requis pour être en sécurité tous le temps, ça pèse quand même un peu !

On voit toujours la Mer et ce sera le cas pendant très longtemps

Belle 1ere descente jusqu'au 1er refuge, qui nous permet de découvrir en réel ce qu'est un bivouac. La 1ere étape est faite, on recharge nos gourdes à la source et c'est reparti pour la 2eme.

Apparition des grosses roches

1ere ascension costaude avec comme cadeau au sommet un merveilleux couché de soleil et un panorama incroyable à 360°, on pouvais pas rêver mieux comme récompense de la journée !

L'heure de la frontale arrive, descente dans des pierriers dégueulasses...c'est vraiment pas simple de trouver son chemin, on n'avance pas...

On arrive au 2eme refuge, vu l'heure on est obligé de s'arrêter dormir, on ne peut pas se faire une 3me étape complètement de nuit comme prévu et réduire notre nuit de récup pour assurer le lendemain. On se rend compte de l'organisation des refuges et qu'il faut arriver très tôt pour avoir un vrai repas voir même une tente sous peine de ne rien avoir.

Du coup on nous propose gentillement un repas de dépannage (omelette à 10€...) et une tente de secours. On inaugure la douche à la frontale mais il y a de l'eau chaude, alléluia on avais lu qu'il y avais que de l'eau froide dans les refuges !

Retard d'une étape sur la prévision, déjà en décalage sur notre réservation de refuge, on pensais vraiment aller plus vite mais le terrain est vraiment bien accidenté, on est obligé de faire trés attention.

Bilan : 13h30-22h 20km 2240d+/1280d-, étapes doublées Calenzana (275m) -> Ortu di u Piobblu (1520m) -> Carozzu (1270m)


Lundi

Reveil 4h, c'est parti pour la ptite routine quotidienne : roulage de duvet/habillage/ptit dej sport/rangement optimal du sac/remplissage de gourdes, let's go c'est parti pour la 2eme journée et 1ere journée entière ! Grosse ascension vers la crête des le début avec la traversée de la passerelle de Spasimata à la frontale pour accéder aux gorges de la Muvella. Traversée de la crête pour redescendre vers Ascu Stagnu (une ancienne station de ski)


Pause dej au refuge, pour anticiper la journée on se fait un 1er vrai repas (poulet/pomme de terre) un bonheur en terrasse ensoleillée ! On nous annonce des orages dans l'après-midi, mais vu le magnifique temps on a du mal à les croire...si on s'arrête déjà la notre challenge en 5 jours est impossible, on préfère avancer le plus possible et improviser au fur et à mesure tout en prenant nos précautions. On enchaine une 2eme étape bien décidé à faire la plus grosse journée possible. C'est parti pour la plus hard ascension, le long du Monte Cinto (point culminant de la Corse 2700m) avec passages vertigineux assistés de chaines et de nombreux portions dans les éboulis très fatiguantes où t'as l'impression de ne pas avancer tellement c'est raide et glissant. Arrivée en haut, la pause s'impose, on a enchainé tous d'un coup et Didi a bien subit (en manque de jus cette après-midi). Belle récompense en voyant ce que l'on venais de grimper, c'est immense ! Le Monte Cinto est juste à côté, il est vraiment impressionnant, via une variante on aurais pu monter mais le temps nous manque pour continuer et finir notre journée.

Grosse descente de pierrier bien escarpé et instable mais on prend plus de plaisir, par rapport à l'ascension l'allure n'est plus la même ;)

On fini la 2eme étape assez tôt (16h) donc après une ptite omelette on repart pour une 3eme étape pour avancer et dormir en altitude avec une magnifique vue sur la vallée. C'est montant progressif et censé être court d'après le gardien de refuge, cela permet de récupérer un peu sauf qu'au fur et à mesure de l'ascension la fin d'étape deviens bien raide mais surtout interminable...on voyais le sommet sans jamais l'atteindre ! la tête dans les nuages censé être un orage d'après tout le monde alors que c'était juste humide, récompense au sommet avec le fameux Capu Tafunatu percé et un beau panorama.

Journée très costaude, la soirée va être rapide ! Une douche au millieu de rien avec un bon vent froid sous la porte (j'était complètement gelé), la fatigue est montée j'avais une sale tête pendant la soupe locale. 1ere fois que je ressent des douleurs aux épaules à cause du sac (réglages à corriger), la nuit va être très importante pour bien récupérer mais avec le vent et le froid de l'altitude je m'attend à une sale nuit...

Bilan : 5h30-19h30 20km 2620d+/1880d-, étapes triplées Carozzu (1270m) -> Ascu Stagnu (1422m) -> Tighjettu (1685m) -> Ciottulu di i Mori (1990m)


Mardi

Finalement j'ai plutôt bien dormi même si avec le réveil à 4h j'ai la tête dans le patée :) C'est parti pour la 6eme étape. Descente très agréable dans les canyons avec pleins d'endroits pour se baigner

Longue marche facile dans la foret de pins, on croise des bergeries, c'est sympa d'avoir un peu plat pour récupérer mais c'est quand même ennuyant car on se rend compte de la longueur.

Après une ascension sous le soleil, passage le long du très beau lac Nino et ses chevaux sauvages, c'est la source du plus long fleuve de Corse (Le tavignano), région très verte avec ses pozzines (formations végétales naturelles formant un énorme tapis de mousse parsemé de trous d’eau).

On a croisé pas mal de randonneurs à cet endroit, c'est accessible par des variantes et il y a des gites pas très loin.

Pause dej rapide au refuge Manganu (encore une omelette à 8€ :) ) on recharge les gourdes et go pour la 7eme étape.

Grosse ascension brutale, motivé à finir tôt on la fait à très bonne allure. On suit un traileur qui nous donne l'allure, on reste dans ses pas, il a surement cru qu'on allais pas suivre ce rythmne jusqu'en haut sauf que notre tactique c'est toujours de faire les ascensions d'un seul coup sans réduire notre rythmne pour être le plus régulier possible. Finalement à mi-parcours c'est lui qui craque, arrivé en haut je regarde plus bas je ne le voit même pas :) on le reverra que le soir pendant le repas ! Le sommet nous offre une énorme récompense avec une vue époustouflante sur un lac d'altitude.

On traverse en plein cagnard des crêtes très techniques et vertigineuses par la brèche de Capitello avec vue sur les lacs Capitello et Melo plus bas, les vues sont dingues mais on doit bien faire super attention car c'est hyper dangereux !

Descente très technique qui vous offre la possibilité de vous baigner dans la rivière Manganellu

A l'arrivée on retrouve un groupe de gars qui nous suit sauf qu'eux on avancé en voiture à cause d'une grosse entorse, ils sont sidérés par notre vitesse alors que nous on pense simplement être bien régulier sans trop bombarder comme des dingues et en minimisant les pauses.

Repas avec une bonne tablé d'une vingtaine de randonneurs, c'est très conviviale, le repas régional nous fait un bien fou. Je découvre après la douche une énorme ampoule de 10 cm, pas étonnant l'avant pied avais bien chauffé toute la journée, j'opère ça à l'opinel et à l'éosine en priant toute la nuit pour que ce soit le plus sec possible au réveil.

Bilan : 5h30-18h20 36km 1500d+/1650d-, étapes doublées Ciottulu di i Mori (1990m) -> Manganu (1600m) -> Petra Piana

Chambre avec vue en altitude

Mercredi

On commence l'étape doucement, la descente est progressive, une longue balade en forêt nous permet d'être cool le long de la rivière, on recharge les gourses au refuge de L'onda. Place à la grosse ascension du Monte d'Oro, c'est bien raide mais toujours avec notre régularité on l'a monte en pas si longtemps que ça ! En haut une plaque commémorative d'un skieur décédé nous refroidi et impressionne, on se dit comment on peut skier ici tellement c'est brut et technique. On passe la crête, le sommet nous offre un très beau panorama, on perd pas de temps et enchaine avec l'énorme descente bien technique qui longe un groupe de cascades. Sale moment pour moi je me tord bien comme il faut la cheville donc pas précaution je ralenti et perd les traces, Didi avais bien avancé (il est beaucoup efficace que moi sur les descentes) je me retrouve seul et galère avec le balisage (pas du tout mon truc...), je me fait même une ascension en plus en prenant la mauvaise direction à une intersection confuse. Je croise beaucoup de monde, des randonneurs en sens inverse mais aussi des familles venu se baigner. Les gens te regarde comme un extraterrestre, ils sentent que l'on vient de loin et nous encourage pour la suite :) Je retrouve l'ami Didi au pied de la cascade des Anglais en mettant en place les logiques du GR (super endroit pour la baignade).

Nous voila à Vizzavona, c'est déjà la moitié du GR, étape qui sépare le nord du sud, normalement le plus dur est derrière nous. On profite de l'endroit plus citadin pour s'offrir un plat de pâtes dans un ptit resto, histoire de bien recharger, quel bonheur, simple mais tellement efficace !

On passe l'après-midi à grimper, de plus en plus dans les nuages, il fait très humide et chaud, ça pue l'orage à plein nez, on voit pas à 2m on avance comme on peut. Les crête défilent, c'est très humide donc on fait super attention à ne pas glisser, on a rien pour se protéger de la foudre donc on avance en espérant qu'elle ne démarre pas trop fort.

L'orage que l'on nous annonce depuis le début de la semaine éclate, 2 dernières heures sous la pluie mais rien de bien méchant, on est un peu protégé par les hauts arbres de la fôret.

Petite ascension à fort pourcentage pour finir, parfait pour bien nous casser avant de dormir !

On s'arrête dans un refuge privée faute de temps pour une 3eme étape et trop dangereux avec l'orage, cabine douche de qualité (quel kif) ainsi qu'un vrai repas (entrée-plat-dessert) avec un ptit groupe sympa, une autre soirée parfaite pour bien recharger.

Bilan : 5h30-21h 34km 2600d+/1450d-, étapes triplées Petra Piana -> L'onda -> Vizzavona (920m) -> Capanelle (1580m)


Jeudi

La routine matinale finie on part à l'heure bien motivé à triplé aujourd'hui sauf qu'en cherchant les traces de départ à travers les pistes de ski on prend 45min de retard bien énervé et déçu d'avoir perdu bêtement du temps.

Traversée de forêt assez facile le long d'une rivière puis descente vers Bocca Di verde. On profite d'une grosse averse pour se faire une pause au refuge de Prati, thé bien chaud en crignotant des amandes, il y a du monde ça rigole bien mais on ne traine pas car on a encore l'ascension vers bocca d'Oru.

Enchainement de crêtes en montagne russe à un bon rythmne avec pour finir une descente bien casse patte.

On arrive bien trop tard au refuge d'Usciolu pour s'offrir une tente, on improvise en s'installant discrêtement dans la cantine pas chauffée mais à l'abri, et quelle chance on a eu car dans la nuit d'enormes trombes d'eau tombent, c'était d'une violence...on était super heureux de ne pas avoir dormi sous une tente, on n'aurais pas pu récupérer comme il se doit, d'autant plus qu'on à prévu de dormir encore moins que d'habitude pour avoir un peu d'avance dans l'espoir de finir notre challenge dans les temps. Aujourd'hui j'avais pas du tout de jus, j'espère bien dormir !

Bilan : 38km 2000d+/2000d-, étapes triplées Capanelle (1580m) -> Prati (1820m) -> Usciolu (1750m) -> Matalza


Vendredi

Dernier réveil, dernière fois que l'on fait nos sacs, ils sont beaucoup plus léger on a pratiquement tous mangé il nous reste chacun de quoi faire la journée.

Malheusement les grosses pluies n'en n'ont pas encore finies, on n'est obligé d'attendre sous peine de commencer la journée trempé, du coup on prolonge le ptit dej, l'heure de départ est presque comme d'habitude en pensant à une journée qui s'annonce difficile mais déterminer à finir.

Finalement on a eu beaucoup de chance car on a suivi l'orage, on voyait le gros nuage noir devant, on se prenais juste le reste de pluie, mais c'était rien à côté de se qu'il devais tomber plus loin.

Les paysages se suivent et ne se ressemblent pas ! Crêtes, forêt de hêtres, plaine, paysage minéral…Le passage le plus éprouvant est l’ascension du mont Incudine (2134 m), le plus haut sommet de Corse du Sud ! Après une belle vue dans descente vers Asinau, dernière grosse ascension par le Col de Bavella avec un passage alpin à travers les aiguilles, c'est magnifique !

Dernière partie en montagne russe en pensant à la base que ce serais que de la descente jusqu'à l'arrivée mais non, il y a de bonnes grosses ascensions, c'est très technique les genoux n'en peuvent plus, on a plus beaucoup d'énergie...mais cela nous empêche pas de bien allumer, bien décider à finir en beauté ce GR20. Dans cette partie on a beaucoup pensé aux 2 champions français (D'haene et Thévenard) en se disant que c'était la où tout devais se jouer pour eux niveau chrono, mais vu le terrain je voit pas comment ils ont pu gagner du temps !

Sortie des sentiers accidentés, une jolie surprise m'attendais !

On retrouve le bitume, il nous reste juste à atteindre le village de Conca et sa fameuse pancarte d'arrivée, la fin d'aventure se dessine.

Bilan : 5h-17h00 37km 1260d+/2420d-, étapes triplées Matalza -> Asinau (1530m) -> Paliri (1050m) -> Conca (250m)


YESSSS Challenge completed, le GR20 en 5 jours c'est fait !!

Très fier de nous qu'on ai réussi notre 1er projet, on est épuisé mais on a bien su gérer toutes les étapes et leurs difficultés pour pouvoir finir dans les temps prévus. Malgré tous les aléas nous n'avons pas relâché nos efforts, notre régularité et pauses courtes ont vraiment payés, notre rythme devais être assez sportif car on a fait que de doublé les randonneurs sinon on était très très souvent seuls.

Quel bonheur d'être tranquille dans un endroit aussi beau en ayant pour seul besoin de manger/boire et dormir pour rattaquer le lendemain.

Au fur et à mesure de l'avancement on a vraiment l'impression de changer de région tant les paysages sont divers. Une belle récompense après chaque grosse difficulté, souvent en se retournant on pouvais admirer ce que l'on venais de passer avec un grand panorama, une immense satisfaction de se rendre compte de ce que l'on venais d'accomplir.


Niveau météo on a eu une grande chance, très beau temps au début puis tous le monde nous annonçais une fin de semaine orageuse, finalement on a eu des petits moments de pluie mais rien de bien gênant. Une après-midi on était dans le nuage de l'orage donc il devais pleuvoir en dessous alors que nous étions dans le tropical (chaud et humide) on ne voyais pas à 2m :) , le dernier jours on a suivis le nuage noir de l'orage qui était devant nous et éviter un truc bien costaud !


Niveau blessure : on s'en sort très très bien ! 2eme jours pas d'énergie dans la plus grosse ascension pour Didi, 3eme jours énorme ampoule sous l'avant pied pour moi qui bien soigné le soir ne m'a pas empéché de continuer, 4eme jours pas d'énergie pour moi, 5eme jours les genoux étaient bien fatigués mais conquérent vu notre allure. Sinon les ptites entorses quotidiennes (normal en trail on n'est pas des footballeurs aux chevilles fragiles ;) ), le sac de Didi n'était pas trop ergonomique pour lui et il l'a bien senti pendant toute la durée du challenge, de mon côté je l'ai sentie uniquement le 2eme soir et après meilleurs réglages c'était parfait ! Comme quoi le choix de l'équipement est très important. Aucuns problèmes musculaires, le corps était prêt pour une telle aventure, parcontre on a plus que vidé notre énergie, la semaine de récupération n'était même pas suffisante...


Après avoir fini ce GR20 je me rend beaucoup plus compte de l'immense exploit des champions François D'haene et Xavier thévenard, je peut vous dire que vu le terrain accidenté les mecs ont du dangereusement s'engager pour faire ses chronos, c'est complètement dingue !


Ce projet nous a donné l'expérience que l'on venais chercher (passé du temps en montagne, se dépasser physiquement longtemps, s'adapter au différent cas de figure, se couper du monde actuel) et une belle envie d'en organiser d'autres. Les idées de projet sont déjà la mais ce ne sera pas pour tout de suite, à moins que l'on ai une 2eme année de suite sans courses...(je ne nous le souhaite pas vraiment).


D'autres articles sont possible (le matériel + astuces, préparation du projet), faite moi signe si cela vous intéresse, je ne pense pas avoir le temps de les écrire mais si vous êtes vraiment interressé je m'y met.


Notre aventure vous a plu alors partagez la, le GR20 ça intéresse beaucoup de monde et grâce à vos partages ils pourront trouver des réponses à leurs nombreuses questions de préparation.


Merci à tous pour le soutien et bonne route, on se voit sur les sentiers !




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