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Mon 1er marathon, le Marathon de Paris

J'ai toujours eu du goût pour les gros défis et donc cette année j'avais décidé, grâce à ma reprise du sport et ma passion grandissante pour la course à pied, que ce serais de faire un marathon.

Habitant en ce moment sur Paris, c'était le bon moment pour moi de participer à cette prestigieuse course.

Mon nom est inscris sur ce mur, l'histoire s'écris, à moi de réaliser mon rêve, devenir MA-RA-THO-NIEN

Le retrait de dossard se fait à l'énorme Salon du running à la porte de Versailles, plusieurs affiches étaient déroulées pour que l'on est tous notre photo souvenir.

L'hotesse (pour la photo officiel) me demande quelle objectif j'avais, je lui répond 3h30, elle me répond j'affiche une minute de moins pour prédire un meilleurs temps ou un record, je l'ai trouvé ambitieuse et me suis dit aller ce n'est qu'une photo souvenir)

Ma préparation avais commencé assez tard, début février, car j'était blésssé (syndrome de l'essui-glace) et donc contraint au repos forcé.

Mes quelques semaines de préparation étaient composées de 3 séances : 1 fractionnée, 1 à allure normale et d'une sortie longue (pas toutes les semaines mais plutôt quand je pouvais étant donner que je bosse souvent le weekend) et avec des distances progressivement longues (du 20km au 34km)

Mon équipement était le même que d'habitude sauf que j'avais privilégié des chaussures avec un peu plus d'amorti, j'avais choisi les Asics DS Trainer 19

Le parcours

Le départ est aux Champs Elysées, il rejoins par les quai de Seine le bois de Vincennes, en ressortant de celui-ci, on fait les quais de l'autre côté pour rejoindre le bois de Boulogne, pour finir par l'avenue de Foch

Jour J

Je me lève à 6h pour pouvoir déjeuner tranquille et surtout avoir le temps de digérer avant le départ de la course.

Je ne change pas mes habitudes avec mon ptit dej spécial course:

1 bol de thé, 1 gateau sport d'Isostar et 1 bonne douche chaude.

Vu le monde qui était prévu pour prendre le départ, avec les potes (Julien, Marek, Athaa et Pierre-Eric) on s'étaient donné rdv aux vestiaires d'avant course, malheureusement je suis arrivé en retard je les ai donc retrouvé directement dans le sas de départ.

On avais choisis celui de 3h15 pour être à l'aise, et certain avaient ce temps comme objectif.

On fait quelques photos pour immortaliser cet évènement et profiter de l'excitation du moment ensemble.

Le départ est lancé, la team s'élance, l'appli Twiinkly immortalise le moment (et devient ma photo souvenir préférée)

Une sensation de dingue m'empare, je courrais sur "les Champs Elysées", je commençais mon aventure marathon, qui pour moi était impossible il y a 1 an en arrière, et puis les spectacteurs me regardent comme si j'était un gros athlète.

Les 1er km on rigole tous ensemble, on s'amuse avec le public, on reste en groupe.

J'avais un objectif similaire à celui d'Athaa (3h30) donc je comptais rester un maximum à coté de lui, surtout qu'il avais déjà une première expérience.

On avais un bon rythmne et je me sentais bien donc je continue aussi aux coté de Julien, Marek et Pierre-Eric, qui avaient pour objectif plutôt 3h15.

A l'entrée du bois de Vincennes, je croise les premiers supporters de ma team (qui se sont répartie sur tous le parcours) Arthur et Audrey ainsi que mes parents et ma soeur, venus sur Paris spécialement pour l'occasion (ça fait vraiment plaisir d'avoir autant d'encouragement et donne l'envie de se surpasser).

Avant de sortir du bois, je m'accorde une pause pipi car j'avais une ptite envie mais surtout je me dit qu'une fois en plein Paris je ne pourrais plus le faire n'importe où, et donc je lache le groupe. Je repart, j'essaie de retrouver le groupe mais dur de les rattrapper donc je cherche un rythmne à garder solo.

Au 21eme km je suis à 1h33 je suis étonné d'etre aussi en forme car je suis qu'a 3 minutes de mon record au semi-marathon, donc je continue sur ce rythmne même si j'avais une petite pensée (est-ce que je ne vais pas le regretté...)

Arrive les 1er passages dans les tunnels, avec leurs descentes mais surtout leurs montées, au fur et à mesure qu'on en enchainent ils sont de plus en plus épuisant.

C'est à partir de ce moment la que j'ai commencé à avoir mal à ma cheville (un cycliste m'avais renversé 1 mois avant la course et donc j'avais des grosses douleurs à la cheville avant la course)

Je continue mon rythme avec pour objectif le mur des 30-31km et après j'improviserais l'allure suivant mon état.

Je passe devant le mur (décorer pour l'occasion) et je mime des coups de poing pour avoir l'effet "YES j'ai défoncé ce fameux mur de la mort que tous le monde redoute"

Je ne ressentait pas le ralentissement soudain tant dit par les marathoniens, même si je ne courrais pas si vite que ça.

2 km plus loin je vois Julien marchant (problème gastrique il ne pouvais plus avancer), très surpris de le croiser ici et croyant qu'il serais bien loin devant moi, je le double je l'encourage et pour me stimuler je me dit "Yes" je ne serais pas le dernier du groupe.

Sauf que moi je commencais à avoir de plus en plus mal, c'est à partir de ce moment que le mental aller avoir un rôle plus qu'important.

Je ralenti de plus en plus, mais je croise une nouvelle fois des supporters de ma team, Arthur voit que je ne me sens pas si bien que ça et décide de m'aider en courant à mes côtés sur quelques km.

Il a joué vraiment un rôle important pendant ses km, simplement en essayant de me faire rire, en m'encourangeant et me disant que j'était encore dans mon objectif et que surtout j'arrivais à garder le même rythmne (je le remercie encore pour son aide).

Je n'arrivais plus à avoir le sourire car l'effort devenais trop difficile mais j'avais quand même la rage de continuer, je m'était interdit d'abandonner et surtout de ne pas marcher, sous peine de ne plus pouvoir repartir.

Je croise aussi Pierre-Eric, et la je me dit merde qu'est qu'il fait la? je le pensais beaucoup plus loin devant (lui qui avais déjà fait un marathon et avais un meilleur niveau que le miens), il avais une grosse baisse de régime et un coup au moral.

Je pense que le fait de se croiser, nous à donner à tous les deux un bon coup de boost.

Lui est reparti pour être à sa place (devant moi dans le classement) et moi je me trouvé du coup meilleur que je ne le pensais car j'était pas loin de son temps et donc j'ai essayé de relancer.

Au 40eme km, Arthur se fait virer de la course par l'orga car il n'avais pas de dossard, je me retrouve tout seul dans ma douleur, je n'avais qu'une chose en tête, c'est d'accélérer pour en finir le plus vite possible, et donc je réussi à accélérer et donne toute l'energie qu'il me reste jusqu'à la fin de la course.

Cette fin de course, je ne peut pas l'oublier tellement c'était intense. On n'en peut plus, le public t'applaudis et t'encourage comme il se doit, et la dernière ligne droite est tous simplement magique, on a l'avenue Foch pour nous tous seul et tous le monde nous regarde, la sensation de super athlète et de célèbrité nous gagne et fait du bien.

Je franchis la ligne d'arrivée, ç'est bon, c'est fait, mon combat est finis, je suis maintenant marathonien, ma montre affichais 3H27, j'avais remplis mon objectif mais je l'avais aussi dépassé et avec une bléssure en plus!

Les poings serrés je pousse un cris de bonheur, YES!!!

Je suis tellement fatigué, vide d'énergie, que je prend ma médaille mon T-shirt de finisher quelques bananes de l'eau et je m'écroule par terre, je me repose jusqu'a ce que je croise un ami.

Conclusion

J'avais jamais ressenti autant de fatigue que ce jours la, mais l'accomplissement d'un tel évènement rend tellement fière de soi, que je re-signe pour l'année prochaine, mais avec pour objectif de mieux me préparer afin d'éclater mon record.

Je considère le marathon, non pas comme une course mais plutôt comme une aventure, car on vit tellement de choses du début de la préparation jusqu'a la ligne d'arrivée.

La préparation est beaucoup plus longue que les autres courses, la course se finit par un combat de titan et on a tellement de temps pendans la course pour se poser 1 milliards de question.

Mais une fois passer la ligne d'arrivée, quest-ce que c'est bon!!!

La team de finishers (manque Julien), bravo à tous!

La team de supportaires nous accueillent comme il se doit avec des applaudissements à faire pleurer les plus sensibles (merci vous m'avez donné une fierté de dingue à ce moment la) et ils nous avaient préparés un pique-nique digne des grand rois de France

Le lendemain, j'ai commencé ma récupération grâce au cadeau de Compex France, et grâce à cet appareil, elle s'est faite beaucoup plus rapidement .

C'est à ce jour la plus belle médaille que j'ai gagné, elle devrais bientôt se loger dans un cadre tellement j'en suis fière

Je remercie toute ma team #boostbastille et ma famille pour le soutien et les encouragements tous le long du parcours et pendant la préparation, on ne peut rêver mieux ! <3

Si tu aimes, partage mon travail !

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